À l'orée du bois touffu, elle déambulait en marchant lentement le long du fossé à l'odeur âcre. Avec cette allure chaloupée par ses fins talons de cuir qui s'enfonçaient inlassablement, à chaque pas, dans la terre humide et compacte, elle rêvait, en fashion victime, de la prochaine dépense vestimentaire. Malgré de petites foulées, la fente de sa jupe s’entrebâillait sur le côté de sa hanche, laissant apercevoir le haut de son bas de maille chair. Soudain... Elle se pencha. Releva son genou. Sa fine main vernie glissa brusquement. Dans une descente vive... à mi- cuisses. Elle arracha, empalée en son centre par son talon... une touffe d'herbe.
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Un soir d'hiver humide tombait sur Tower Brigde. De superbes jambes bien dessinées et gainées de soie noire, avançaient à vive allure. De p'tits clik-clik résonnaient en cadence sur les pavés gras. Le battement sourd du sac Vuitton sur la hanche se répercutait dans la nuit sombre et fraîche. Un rythme... un tempo ressortait de ces sons, animant la rue déserte. Tout à coup... elle disparut de ma vue. Une vision brusque mais pourtant... au raaaleeentiiii. Cette beauté arrogante, les mains en avant, plaquait le trottoir de pavés. Là, dans son ensemble bcbg, elle faisait des " pompes " en désordre et en hurlant. Un de ses pieds avait pris une étrange forme... mais était toujours dans l'escarpin aux bouts de métal. Par contre, son talon en son bout... remplissait le trou d'une... bouche d'égout !
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Le calme plat envahissait le quartier bordelais de Bacalan. Les hautes grilles rouillées des docks se refermaient sur les quais bordant la Garonne. Au loin, un bruit inhabituel de cornes de brume en cette jeune matinée d'automne, faisait penser à un vieux film américain des années 50. Une légère brise soulevait quelques feuilles rougies par l'air du temps. Un vaurien jetait des regards désabusés sur le minuscule tissu qui surplombait des jambes fines et maigrichonnes emboutées par des escarpins d'une hauteur vertigineuse. Un froissement se fit entendre par un plaquage de tissu. Sa main d'homme et baguée s'abattit fermement sur une jupe de mousseline qui s'était soulevée. Mais la violence de l'impact renversa la jeune femme. Elle glissa le long du trottoir. Et brisa dans un bruit d'os, un de ses immenses talons... perforant ainsi le... bitume
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En cette journée d’été, la chaleur pointait son nez à en brûler le sol. Des vapeurs odorantes s’élevaient dans les airs moites. Entre les deux monts du décolleté de la jeune femme, glissa le long de sa peau hâlée, une perle de sueur. Elle s’écrasa sur un nombril visible et ornementé par un piercing de strass que des rayons du soleil éclairaient en diffusant des flashes de lumière à la moindre ondulation du ventre. Son allure était si vive que ses cheveux voguaient au fil des mouvements, sa blondeur moirée attirait les regards masculins et des sourires prédateurs... Sûre d'elle, de son impact environnemental, ses pas s'allongeaient forçant le mouvement et l'allure. Ses seins se balançaient en cadence. Ce rythme descendait jusqu'à sa croupe callipyge activant ces calices. Cette vénus aux fesses activement syncopées offrait une image irréelle et flottante dans la lumière. On s'enivrait de son odeur, son parfum inexistant mais si présent, le parfum de la... sensualité. Un sourire d'une blancheur extrême sur des lèvres rouges sang contribuait à en renforcer des envies primitives ! Tout à coup, la déesse se raidit. Son corps se pétrifia. Elle chuta sur la chaussée. Les regards se figèrent. Et en plein milieu, là où circulent les bus, un objet. Un objet de fétichisme. Une chaussure et son talon... collé dans l'... asphalte !
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De longues jambes fuselées resplendissaient dans des bas noirs diamant, elles étaient croisées et pourtant vertigineuses par leur longueur. A leur extrémité, des chaussures sombres, ouvertes et pointues, avec des petits liens tressés, un raffinement... un petit détail si affriolant qui donnait envie de tirer dessus pour défaire ce ruban de soie brillante comme si l'on déliait un corset... si féminin... pour s'offrir une chute de reins merveilleuse. En remontant le regard, une minuscule étoffe de dentelle dépassait de sa robe simple... mais très élégante. Est-ce le haut du bas noir ou bien un jupon sensuel qui cachait des formes fines ? Comment savoir, sinon d'attendre que la belle se lève, avec l'espoir d'en savoir plus, d'en voir plus... La robe, oui la robe noire aussi, droite et sans manches, découvrait un faible décolleté mais la forme d'une poitrine généreuse et naturelle. Un bijou l'ornait en son centre, une clé rutilante et éclatante de feux à la moindre respiration de ces parties bombées qui remontaient légèrement dans un rythme tranquille. Elle prit son verre de limonade et la paille de celui-ci entra dans sa bouche bien dessinée et maquillée d'un orangé qui s'ouvrait sur une dentition extrêmement blanche. Ses lèvres pincèrent le bout de plastique en aspirant son contenu en une longue seconde quasi interminable. Soudain sa main se leva pour faire signe à une personne. Elle posa son verre sur la table ronde. Mais dans sa précipitation, il commença sa chute. Elle voulut le retenir en se penchant sur la table. Le tableau était seyant, car la belle, en l'attrapant, offrait un fessier rond et charnu avec la confirmation d'un léger jupon de dentelle noire et aérée. Un cri sortit de sa bouche si parfaite. Elle s'écrasa contre la table de fer. Son raclement sur les pavés émit comme un cri strident. La table s'échappait. Ses dessous étaient assortis avec son jupon. La chaise voltigeait. La belle descendait. Mais relevant une jambe pour s'équilibrer... elle était bloquée. Car, un de ses talons... malencontreusement... avait percé... l'assise de la chaise.
Prochainement d'autres histoires " courtes "...
