L’ombre du soleil éclaire d’un ton rougeâtre les pans des rideaux sombres. La nuit approche à grands pas. Néanmoins, l’air est lourd, orageux… desséchant nos gorges, alourdissant nos mouvements jusqu’à ce que… soudain… Un plop retentissant dans ce calme pénétrant. Que le pétillement jaillisse !  

Enfermés dans notre cocon, nous sirotons chacun une flûte de champagne… glacée, voire "frappée". Avec le contraste entre la moiteur de cette fin de jour et la fraîcheur du champagne, des arabesques de  sueur perlent sur nos verres. 

Face à Monsieur toujours élégamment habillé de noir, je suis légèrement vêtue comme à son souhait, sans sous-vêtements… et surtout entrejambe ouvert… offerte. Mais certainement pas assez à son goût, car un léger tapotage de sa cravache, à l’intérieur de mes cuisses, m’oblige à m’écarter plus. Il s’accentue à en devenir un petit cinglement qui laisse un fil rouge sur ma peau si blanche, laiteuse. Un petit cri s’échappe dans un gémissement. Instinctivement, je me referme. Mais Monsieur augmente la puissance de son geste. Je me retrouve écartée à l’extrême. Je ne peux m’ouvrir plus et glisse un peu sur le bord du canapé. Mes hauts talons qui permettent une position plus avantageuse, raclent le plancher.

Le regard de Monsieur d’un acier froid s’illumine. Il me remercie à sa façon avec la cravache qui longe mes seins. En son bout, le petit morceau de cuir dur effleure mes tétons qui réagissent immédiatement. A travers le fin rempart de tissu, l’on peut voir les pointes qui saillissent fièrement. D’un sourire aérien, le regard de Monsieur se radoucit. De petites lueurs éclatent d’une brillance étoilée. Il aime me voir ainsi. Son long travail d’étirement porte ses fruits. Il se délecte de voir mes petites lèvres dentelées sorties des grandes. Comme il apprécie les bijoux de sexe accrochés qui se balancent à chacune de mes respirations, au moindre mouvement. Elles me pincent un peu, les clips rentrent dans la chair. Mais au fur et à mesure, c’est une chaleur qui pénètre dans ma peau.  

Nos flûtes sont vides. Sur le regard de Monsieur, je me lève et m’approche. Je remplis son verre et le mien. Penchée près de lui pour le servir, il plonge ses yeux dans mon décolleté. Une de ses mains se faufile sous ma jupe. Elle caresse ma croupe, s’engage délicatement dans mon sillon fessier. Elle descend en longeant la chair. Elle s’étend sur une autre raie, une fente chaude. Elle câline les petites lèvres sorties de son antre et pleines de désir.  

Alors que je fais mime de me relever ayant fini le service…  

" Ne bouge pas… reste penchée comme ça ! " affirme Monsieur, le sourire aux lèvres.

" Ecarte les cuisses… abandonne moi un plus grand espace… mon passage ! "   

" Oui, mon Maître…" rétorqué-je, chancelante en glissant mes pieds vers l’extérieur. L’ouverture de mon entrejambe s’agrandit libérant le passage pour Monsieur. Ses doigts chatouillent ma vulve chaude. Une sensation d’égarement qui fait trembler mes sens... une plénitude s’impose d’elle même. La main de Monsieur fouille savamment mes entrailles. Il joue avec les clips en tirant dessus. Il agrandit ma dentelle. Plus elle sort, plus elle se frotte, plus elle est excitée par le gonflement. D’un geste, il me fait asseoir à genoux à côté de lui sur le canapé. Il me bascule en avant, me faisant perdre l’équilibre. Mais il me tient fortement. Collée sur ses cuisses, la croupe plaquée sur sa chair, ma tête plonge dans les coussins. Il continue sa progression dans mon intimité. Il faufile sa main droite sous mon torse à la recherche d’un sein. Roulottant mon téton entre son pouce et son index. Le pinçant si fort, qu’il m’arrache des gémissements. Mon anatomie charnelle se tortille. C’est alors, que s’abat sur une de mes fesses, sa main gauche, sévère et brûlante.   

" Interdiction de bouger ! Ma douce novice…" murmure Monsieur en donnant une claque à l’autre fesse… " Pas de jalouse comme ça… MMmmm… elles rougissent déjà…sur ta peau si blanche, si fine... et j’aime ! "   

Et il se lance dans la continuité de son exploration vaginale…  

Monsieur m’aime merveilleusement impudique. Il me veut en position d'offrande. Pour lui, pour lui seul…son entière et complète possession… 

Allongée, dos sur le lit, chemisier entr’ouvert, jupe sur le ventre… les pieds bloqués sur les accoudoirs du fauteuil où Monsieur est confortablement installé. Jambes écartelées, un grand écart d’offrande… un film en 3D à portée de ses membres, de sa vue... de son nez…  

Monsieur aime que je me caresse devant lui. Que je jouisse sous ses yeux… en s’amusant avec ma vallée gluante et juteuse de mon essence… mon jus de femme, ma cyprine.  

Mes longs ongles manucurés écartent mon sexe. Le contraste de ce vernis blanc nacré avec la roseur de la chair, laisse découvrir mon entière intimité. Mon majeur plonge dans ma fente et en ressort lubrifié. Il remonte sur mon bouton rose décapuchonné. Il le frôle en faisant des légers ronds. Ce doigt sait exactement quel plaisir, il peut donner à ce petit morceau de chair si apprécié. Il accentue le mouvement. Plus vite, plus ferme, plus insistant… alors que mon corps s’ondule sous le ressenti. Mon bassin se balance et tressaille. Monsieur à quelques centimètres, ne perd aucune miette du spectacle. Il enfourne un vibromasseur. On entend juste son petit ronronnement. Il le glisse facilement sans lubrifiant dans ce gouffre accueillant, souple, mais surtout en feu. Des soubresauts de désir secouent mon être. Des halètements, des gémissements sortent de ma gorge. Ma peau frise la chair de poule. Mes sens vacillent quand Monsieur augmente les va-et-vient. Ca l’amuse prodigieusement. Mon souffle est court… ma respiration saccadée…

Il sait que je suis à sa main, dans sa main, son creux…. Que je suis esclave de son bon vouloir. Il accentue la profondeur de son geste. Je ne peux empêcher des râles. Il en rit. Il sait qu’il me gère… qu’il guide mon plaisir. Tout à coup, il s’arrête. Laissant le vibromasseur dans mon vagin qui continue des vibrations lancinantes. Il retarde par ce fait,  ma jouissance. M’attrape mes mains. M’oblige à stopper net mes caresses. Me retient.   

" Pas encore, ma douce... seulement quand JE le voudrai ! " déclare-t-il fortement, assurément.

Il me relâche et m'ordonne de me positionner sur les coudes. Je suis cambrée, seins en avant… et encore plus écartée... plus accessible. Il mouille son index dans sa bouche. Il fait tomber quelques gouttes de salive qui s'écrasent sur mon clitoris. Mon corps se tortille. Un long gémissement sort de mon être. Ma poitrine se soulève frénétiquement. J'ai du mal à me contrôler. Il me regarde avec cette lueur carnassière.  

"  Nooonnn… ma tendre salope… ma belle… pas encore ! " murmure-t-il fermement.  

Mon esprit chauffe. Mon corps aspire à éclater. Mes chairs brûlent.  Mes sens sont retournés et s’éparpillent dans ma tête. Je perds entièrement le contrôle. C’est Monsieur qui le détient fermement.  Il s’insinue dans mes pensées, mes sensations. Il les interprète, tourne autour, les accentue.  Stoppe tout, me laissant haletante… quand mes yeux le supplient. Un tango intense et sensuel… un pas en avant, un pas en arrière... Monsieur manipule, régit à son choix… mon corps et mon esprit. Il me laisse en attente... me regarde fièrement. Il sait. Il veut. Il peut.  Ses mains errent sur la peau fine de l’intérieur des cuisses. Il me fait tressaillir. Toujours en balade, elles cerclent autour de mon intimité, la frôlant sans réellement la toucher. Monsieur de sa bouche, m’envoie de l’air. Un souffle chaud, léger, puis plus fort… frissonne sur mon bouton. Mon clitoris qui a changé de couleur, de rose il tire maintenant vers le bleu violine. Il est gonflé… dur et projeté hors de son capuchon. Il ne désire que vibrer de bonheur.  

Soudain, Monsieur se penche.

Sa tête s’enfouit dans mon entrejambe. Sa bouche se colle sur mon sexe. Sa main récupère le vibromasseur. Il l’enfonce. Le retire et l’enfonce à nouveau plus fortement. Il s’active sur des mouvements de plus en plus pressants. Ses dents attrapent mon bouton. Elles le tirent vers l’extérieur. Sa langue le masturbe. Le tout sous mes râles, mes cris qui inondent l’espace. Mon corps animé de soubresauts… mes sens dans une explosion de bien-être… Ma chair s’inonde d’une sueur de jouissance…  

Moooonsieur, Maître… un feu d’artifice multicolore secoue mes entrailles… un halo gigantesque embrume mon cerveau… une noyade hardie dans ma respiration… le tambourinement du cœur qui roule en Porsche... qui tape ma poitrine comme s'il voulait s'en extraire... Je traverse les nuages vaporeux et effleure la lune lumineuse...  

Et votre regard... votre regard qui s'emplit du mien, des étoiles dans mes pupilles....  

Mon tendre Maître,  je ne peux qu’inconditionnellement vous chérir !